Les États de droit doivent rester des piliers fondamentaux dans la gestion des pays. C’est-à-dire, la manière dont les institutions étatiques opèrent et dont les États agissent envers les citoyens, la société civile et le secteur privé, doit se faire comme un rôle essentiel dans le développement des pays membres.
L'Europe a besoin de renouveau et les citoyennes et les citoyens doivent opérer un changement de mentalité(e)s. Cette révolution doit délaisser les comportements inadaptés au vivre ensemble pour relever les nouveaux défis qui nous attendent en matière de: l’éducation, la santé, la diversification économique, l’emploi des jeunes, la prévoyance sociale etc...
Notre état des lieux:
L'Europe est confrontée à de multiples enjeux à l'heure ou elle doit face à la montée des extrêmes et à deux conflits d'importances sur ses frontières. En outre, l'inflation alimentaire dans les états membres, notamment en Europe de l'Ouest, l'oblige à une remise en question afin d'avancer vers plus d'équité, de justice et de démocratie. Les importants flux migratoires en Europe ont, quant à eux, révélés de nombreux désaccords tant sur l'accueil des migrants que leurs répartitions sur le territoire européen.
Depuis 2005 la défiance envers l'UE s'est donc accélérée face à des institutions qui ne donne plus envie. Les nombreux mouvements protestataires des dernières années ont trouvé en elle un bouc émissaire de choix. L'idéal européen dans l'esprit des pères fondateurs est bien loin du fait de politiques nationaux qui ont joué de tout cela à dessein.
L’application par l'Europe de plans d’austérité extrêmement rigoureux renforce les hostilités à l'Union européenne. La nécessité pour l'Europe de se protéger des crises venues de l’extérieur lui permettrait de revoir sa politique.
Le tableau n'est pas pour autant totalement sombre et l'Union européenne reste un acquis fort. Elle a jusqu'ici réussi à maintenir la paix, maintenu la libre circulation des personnes, et à su résister à l'obscurantisme.
L'Europe est en danger face à des dealers de haine qui veulent la détruire en favorisant la xénophobie, le racisme et l'antisémitisme. Plus que jamais nous devons combattre ce mal qui gangrène l'UE et qui met à mal le vivre ensemble. Le combat de Nelson Mandela est un exemple et résonne comme une ultime lueur d'espoir. En effet, c'est l'essence même de la démocratie qui est en danger et dont les réseaux sociaux servent de relais aux discours populistes des dealers de haine. Les récents événements en France, dont la mort du jeune Thomas lâchement tué par un coup de couteau, voient une ultradroite gagner du terrain, des personnes stigmatisées parce que issues de l'immigration, parce que vivant dans les banlieues, parce que de confession musulmane. L'opprobre est en permanence jetée sur les quartiers déjà en proies à différente stigmatisations.
Dans les années 1930, l'Europe a été déchirée par le nazisme et presque 100 ans après les partis d'extrême droite, se servant des questions d'immigration et de protestations, attirent un grand nombre d'électeurs en présentant une forme édulcorée du fascisme aidés par des journalistes qui sans cesse alimentent leurs sujets sur le "tout va mal" et agitant en permanence le chiffon rouge de la terreur.
Entre des responsables politiques qui souhaitent la mise en place de critères raciaux et souhaite supprimer les prénoms à consonance et d'autres qui souhaitent intégrer des quotas ou des statistiques ethniques, cela n'est pas ans rappeler certaines méthodes utilisées contre les populations d'Afrique du Sud à l'époque de l'apartheid. Et c'est sans compter sur le nouveau projet de loi asile immigration qui est un projet qui s'attaque aux droits fondamentaux des personnes étrangères et qui fragilisera face aux extrémistes les personnes issues de l'immigration.
Nous devons donc agir contre l'apartheidisation territoriale, sociale et ethnique de la France et des autres pays de l'UE. Nous devons construire une Europe arc-en-ciel très loin des obscurantismes rampants, une Europe qui réconcilie et ne divise plus, une Europe des valeurs..
L'UNION POUR UNE EUROPE ARC-EN-CIEL
L'Europe est confrontée à 5 enjeux majeurs: accélérer dans son processus démocratique, maintenir une identité européenne forte, rétablir la confiance en l'UE, une amélioration dans la gestion des flux migratoires, améliorer la coopération sécuritaire avec les États membres.
Mission n°1: Accélérer dans son processus démocratique.
- A moyen terme, mise en place d'une Constitution européenne sur la base du traité de Lisbonne.
*Nous définirons une série de 40 propositions en toutes matières de la compétence de l’Union Européenne pour les proposez aux états membres.
Elles seront classées par thèmes et nous demanderons états membres d'en sélectionner une dizaine qui seront soumise à un référendum annuel pour une pré-sélection nationale. Les 27 pays pourront alors sélectionner des propositions dont la sélection sera à définir selon la méthode de leur choix. Pour une sélection à l'échelle de l'UE, et après une période de réflexion qui sera à définir, les citoyens pourront sur le site de l'Union soutenir les propositions de leurs choix. Celles qui seront retenues pour le RIC européen seront adoptées par les Institutions européennes compétentes.
*Nous proposerons aux différents partenaires de lancer les conseils citoyens européens ( CCE )
Ils seront participatifs et consultatifs. Les états membres nommeront leurs propres citoyens, autre que des élus locaux ou nationaux, qui se réuniront tous les six mois à Bruxelles pour faire des propositions et pourront être sollicités en séances extraordinaires. Ces conseils citoyens ont pour ambition de porter à l'échelle européenne des problématiques locales des états membres. Les citoyens nommés recueilleront à l'échelle nationale des doléances citoyennes qu'ils auront pris soin de récolter auprès de partenaires de partenaires qui seront à définir, cela pourrait être auprès des mairies.
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*Nous restons persuadés qu'une Constitution européenne est le ciment de la démocratie européenne.
Bien que le traité Constitution européenne ait été rejeté en 2005, nous considérons que le traité modificatif de Lisbonne est une formidable base puisqu'il qu'il ne fait que changer la manière donc l'UE exerce ses pouvoirs propres. L'Europe, victime de ses démons, devra passer par une rénovation de son cadre institutionnel, un premier pas pour la création d'une véritable Constitution européenne. Nous allons farouchement œuvrer en ce sens en soulignant l'importance d'une simplification des traités et du rôle des parlements nationaux dans l'architecture d'une Consitution européenne.
Mission n°2: Maintenir une identité européenne forte.
-En priorité, la pleine considération de la jeunesse face à l'intégration européenne.
-A moyen terme, renforcer un socle de valeurs européennes et constituer le fondement d'une identité politique commune.
*Reconnaissance des acquis d’apprentissage
Erasmus prouve l’importance de la mobilité pour le devenir de l’Europe et la nécessité et de lever certains freins. Nous voulons mettre en place une reconnaissance des acquis d’apprentissage lors de la mobilité pour la délivrance du diplôme aux personnes concernées.
*Booster le programme « Erasmus » en favorisant la mobilité des apprentis
Nous souhaitons renforcer l'aide à la mobilité en la portant à 500 euros sur les mêmes critères d'attribution actuels
*Favoriser l’accès au programme aux personnes issues d'une famille modeste comme pour ceux qui viennent des pays européens les moins prospères.
En 2020, seuls 37 % des étudiants issus de pays moins riches ayant participé à Erasmus la même année ont pu séjourner dans les universités des pays les plus prospères. Nous voulons permettre aux étudiants les plus vulnérables de pouvoir voyager.
*Promouvoir des jumelages entre CFA situés dans des pays différent
Nous renforcerons la mise en relation des établissements français et des établissement étranger par la mise en place de partenariats dans le cadre des accords bilatéraux ou européens.
*Renforcer le pluralisme, la tolérance, la justice, la solidarité, la non-discrimination et l'égalité
Mission n°3: Rétablir la confiance en l'UE.
-En priorité, il y a un manque évident de clarté dans le projet européen, une méconnaissance de l'UE et du fonctionnement précis de ses institutions. Nous allons agir pour la compréhension, pour contrer la montée des populismes et autres revendications autonomistes ou eurosceptiques.
-A moyen terme, Kant regardait l'universalisme européen comme un devoir envers l’avenir. Nous allons le renforcer par la promotion et la défense des droits de l’homme et de la démocratie. Nous avons ce devoir moral de défendre les opprimés.
*Mise en place de cours sur l'Europe dés le préparatoire
*Favoriser les cafés citoyens européens
*Supprimer la douzaine de paradis fiscaux présents sur le territoire européen
*Harmoniser les législations pour des espaces de liberté, de sécurité et de justice
*Mise en place d'un programme de promotion sur la défense des droits de l'homme.
Mission n°4: Réforme des règles d’asile européennes dans la gestion des flux migratoires.
-En priorité, les différentes crises migratoires imposent la nécessité de réformer les règles européennes en matière d'asile avec une répartition équitable des migrants.
-A moyen terme, les pays sous la pression migratoire qui se trouvent en première ligne doivent être aidés par la mises en œuvres de nouvelles mesures aux frontières;
*Diminuer le délai de la procédure pour un retour aux frontières rapide
*Une refonte du règlement de Dublin
*Permettre aux ONG d'exercer leurs missions de sauvetage en Méditerranée
*Améliorer l'aide aux frontières
*Favoriser l'insertion des migrants par des formations obligatoires
*Augmenter les budgets en matière de contrôle migratoire
*Renforcer la coopération entre l'Europe et l'Afriqueet le dialogue multi-acteurs pour proposer des outils afin de placer la démocratie au cœur des relations politiques, publiques et privées entre l'Europe et l'Afrique.
Mission n°5: Améliorer la coopération sécuritaire avec les états membres.
-En priorité, contribuer à la protection des citoyens européens en améliorent la coopération entre les États membres.
-A moyen terme, la création d'une cellule antiterroriste européenne
*Construire une défense commune via la mise en commun des capacités nationales
*Renforcer la lutte contre la cyber-menace
*Interdiction de l'utilisation du LBD à tous les états membres
*Création d'un fichier européen de la délinquance
*Création d'une agence commune de sécurité