Le 9 novembre, l'Union d'Oxford a débattu de la motion « Cette Chambre estime que les manifestations violentes sont un outil politique nécessaire ». Le militant français Thierry-Paul Valette était invité pour débattre aux côtés de Sathasivan Cooper, l'ex-compagnon de bloc cellulaire de Nelson Mandela.
Union d'Oxford vote une motion avec Sathasivan Cooper le Jeudi 9 novembre soir, la célèbre et prestigieuse Union d'Oxford a voté pour une motion:
« Cette Chambre estime que les manifestations violentes sont un outil politique nécessaire ».
C'est avec 112 voix pour et 103 contre que la motion est passée devant près de 600 étudiants de l'Université de Oxford. Thierry Paul Valette, militant et fondateur du parti Europe Équitables, s'est prononcé en faveur de la motion tout comme Theo Adler-Williams, étudiant au Worcester Collège et Charlotte Fallon, étudiante au Regent’s Park Collège.

Le camp d'opposition a lui été défendu par l'activiste sud-africain, Sathasivian Cooper, qui a passé plus de cinq ans à Robben Island où il partageait un bloc cellulaire avec Nelson Mandela. À ses côtés on pouvait apercevoir Julia Maranhao-Wong, étudiante au St. Anne's Collège, et Ashlyn Cheong, étudiante au Somerville Collège, qui ont débattu contre la motion à ses côtés.
Theo Adler-Williams du Worcester College a ouvert les débats avec un discours en informant la Chambre que la motion avait été décidée il y a des mois, soulignant qu'elle était bien avant la guerre entre Israël et le Hamas.
Thierry Paul Valette a pris la parole en ouvrant son discours en affirmant « le droit des peuples à se défendre et, surtout, le droit de vivre dignement ». Il a critiqué Macron pour avoir « négligé l’oppression des citoyens français dans leur vie quotidienne » étant donné que « des milliers de personnes vivent dans la pauvreté et des milliers de personnes vivent sous les ponts ». Il s'est positionné sur le conflit israélo-palestinien dénonçant les bombardements à Gaza.

Le militant Sathasivian Cooper a plaidé en faveur d'une manifestation pacifique. Il a fait valoir que si une révolution violente pouvait être justifiée dans des circonstances extrêmes, une protestation – « une déclaration ou une action exprimant sa désapprobation ou une objection à quelque chose » – ne pouvait pas être justifiée si elle était violente. Les cas de la Révolution haïtienne et de Spartacus ne sont pas des protestations, a-t-il souligné, mais plutôt des questions de vie ou de mort.
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